Annuler une commande sur Dell.fr ou patience et sueurs froides

Dans mon billet du 30/03 « Retour d’expérience : Microsoft Surface Laptop 3 », j’écrivais dans le dernier paragraphe :

« J’ai longuement hésité, ce qui m’aura d’ailleurs valu une belle sueur froide, mais vous en saurez plus au prochain épisode de cette fabuleuse aventure. »

Aujourd’hui, je propose donc de vous conter cette formidable (ironie quand tu nous tiens !) aventure.

Avant toute chose, je n’aurais qu’une chose à dire : ne réglez jamais une commande Dell par virement. JAMAIS ! Si j’étais rancunier, je dirais même : ne commandez jamais sur le site de Dell !

J’ai donc commandé un Dell Inspiron 14 série 7000 le 26 mars dernier pour une livraison prévue le 27 ou 28 mars.

Le lendemain, je reçois un email de Dell m’informant que le paiement a été refusé, sans doute en raison d’un plafond de paiement par CB dépassé. Le service commercial de Dell m’indique alors qu’il est tout à fait possible de régler par virement pour palier à ce problème. Je vérifie donc auprès de ma banque et constate que j’ai effectivement dépassé mon plafond de paiement par CB. Bêtement, j’exécute donc un virement sur le compte indiqué dans l’email.

Vous est-il déjà arrivé de faire quelque chose et de le regretter immédiatement ?

Ma réaction après avoir effectué le virement 😛
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Brouillon oublié : Coup de blues numérique

Illustration manuscrit
Brouillons oubliés

Plus d’un mois et demi se sont écoulés depuis la dernière publication de la série des brouillons oubliés. Mais comme je le disais dans mon dernier édito, j’en ai encore quelques-uns sous le coude. On continue donc avec ce 6ème billet où je ne parle ni de mon matériel, ni de logiciel mais d’un état d’âme. En effet, en août 2016 je traversais une petite phase de lassitude du numérique. Un soir, installé confortablement dans le TER, je m’épanchais dans un brouillon que j’allais compléter à plusieurs reprises par la suite.

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La loi de Wirth ou l’enfer des bloatwares

La loi de Wirth est une loi empirique formulée par Niklaus Wirth en 1995, selon laquelle « les programmes ralentissent plus vite que le matériel accélère »1. Ou bien : le nombre d’instructions nécessaires à l’interprétation de programmes plus sophistiqués demande des ordinateurs plus rapides. (…)

En informatique, la loi de Wirth est un corollaire de la loi de Moore. Alors que le matériel devient de plus en plus rapide, la loi de Wirth montre que les programmes n’accélèrent pas pour autant. Au contraire, ils deviennent de plus en plus gros et lents, les développeurs justifiant cette lenteur excessive comme compensée par la loi de Moore. La loi de Moore devient ainsi une excuse à la production d’obésiciels (ou bloatwares).

Source : Wikipédia bien sûr. 🙂

 

Illustration bloatware

 

Derrière ce titre quelque peu intriguant, je vous propose aujourd’hui un petit retour d’une expérience vécue ces derniers jours. 🙂

Le week-end dernier, on m’a demandé de « préparer » un PC portable neuf. C’est d’ailleurs un concept assez drôle aujourd’hui. Les gens achètent des PC portables et savent pertinemment qu’ils sont infestés de logiciels inutiles et merdiques préinstallés : des bloatwares. Les « préparer » consiste donc à identifier ces derniers et à les supprimer, ainsi qu’à installer les logiciels de base indispensables à l’utilisation bureautique (ex. LibreOffice).

Tout linuxien qui passera par là rira sans doute dans sa barbe mais malheureusement « Installe donc une ditrib Linux pour remplacer Windows » n’est pas une réponse souhaitable pour un utilisateur lambda. Mais ceci est un autre débat.

Bref, je réceptionne donc le PC portable et… ô joie, c’est un Asus. J’aime beaucoup cette marque et par le passé, j’ai toujours apprécié que les portables Asus soient très peu sujets aux bloatwares. Bref, je suis plutôt d’un a priori positif en démarrant la machine.

Comme d’habitude, la première action que je mène est de vérifier quelles sont les logiciels préinstallés. Et là, c’est le drame. Une quantité non négligeable de bloatwares (liste non-exhaustive) :

  • WPS Office : une pseudo suite bureautique. Je ne savais même pas que ça existait !
  • Wildtangent Games : c’est quoi cette daube ?
  • WinRar : non mais sérieux ! On est en 2017 tout de même.
  • PhantomPDF : mais où vont-ils chercher des logiciels pareils ?
  • Etc.

Au final, je me suis tapé près d’une heure de procédure de désinstallation… sur un PC portable sorti du carton !

Les constructeurs devraient tout de même se poser des questions. Le marché des PC est en berne et ce n’est pas en usant de telles stratégies commerciales douteuses que ça va aller mieux. Je suis vraiment déçu d’Asus. Quand j’achète une machine, ce n’est pas pour qu’elle soit infestée de logiciels non demandés.

Ce qui serait intéressant, c’est que les constructeurs préinstallent des logiciels libres reconnus du grand public :

Ça aurait beaucoup plus d’intérêt et en plus, ce sont des outils clairement plus fonctionnels et non-intrusifs.

On peut toujours rêver !

Windows 10 : je t’aime moi non plus

Vous le savez, j’aime beaucoup Windows 10. Malgré la qualité indéniable de ce système, des petits détails viennent ternir le tableau, surtout dans le cadre d’une utilisation quotidienne.

Avant tout, je tiens à préciser que je ne reviendrai pas sur la politique de Microsoft en matière de confidentialité, ayant déjà évoqué ce point dans un billet précédent.

Comme annoncé dans mon précédent billet, je vous propose donc aujourd’hui un petit récapitulatif (non exhaustif) des détails qui m’exaspèrent dans Windows 10 (Mobile inclus) et de ses applications.

 

Windows 10 Logo

 

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Lenovo, Windows 10 et les partitions multiples

La semaine dernière, j’ai découvert que le SSD de mon laptop était partitionné de façon pour le moins erratique !

Partitions Windows 10

Au départ, j’ai pensé que ce désordre était dû aux multiples réinstallations que j’ai fait subir à mon laptop ces dernières années. Mais après quelques recherches, il semblerait que toutes ces partitions aient finalement, une « utilité ».

Les 3 premières sont nécessaires à Windows.
Les 5 suivantes la partition « Windows 10 » sont créées par Lenovo. Pourquoi ? Je ne saurais dire… et j’avoue ne pas avoir creusée la question.

Mais aussi utiles soient-elles, c’est tout de même plus de 11% d’espace de mon SSD qui sont cannibalisés par ce système de partitions (auxquels il faut ajouter les 14 Go qu’occupe le répertoire Windows…).

Il semblerait qu’une installation « from scratch » permette de récupérer quelques précieux Go. Si vous avez des retours d’expérience à ce propos, je suis preneur…

J’avais prévu me lancer dans cette aventure de la réinstallation globale pour poutrer toutes ces partitions mais finalement je me suis ravisé. À vrai dire, je crains que cela impacte certaines fonctionnalités de mon laptop (par exemple, quid du bouton dédié permettant d’accéder au BIOS UEFI ? Fonctionnera-t-il toujours ?). Par ailleurs, j’ai rarement été à court d’espace et mine de rien la config actuelle, même si elle n’est pas très jolie, n’en demeure pas moins fonctionnelle. Pour le moment, je vais donc jouer la sécurité et laisser le tout tel quel…

 

MPMAN MPW80 épisode 2 (Windows 10 Anniversary Update)

MPMAN MPW80

Comme vous le savez, je possède une petite tablette MPMAN MPW80. Il y a quelques mois, j’y installais Windows 10, non sans difficultés. Suite à la sortie de l’Anniversary Update, j’ai voulu effectuer la mise à niveau. J’ai donc naturellement lancé la mise à niveau depuis Windows Update. Naïf que je suis… Malheureusement, le système m’a vite indiqué que je ne disposais pas d’assez de place sur le disque. Argh… toujours ce problème de SSD de 16 Go !

J’ai donc dû repasser par l’outil de Microsoft pour réaliser la mise à niveau depuis la carte SD. (il suffit de suivre le tuto, sans réaliser les étapes de réinitialisation d’usine). Finalement, ça a fonctionné, mais quelle plaie !

Je trouve ça particulièrement dégueulasse de la part des constructeurs de tablettes/smartphones/netbooks de concevoir et vendre des produits avec des quantités d’espace libre si faibles sous couvert de petit prix. Franchement, vu le prix des SSD, ça leur écorcherait la gueule de proposer du matos avec minimum 32 Go (voire 64 Go) histoire au moins de pouvoir faire les mises à jour sans perdre à chaque fois une demi journée ? Je ne comprends pas que les associations de consommateurs ne s’émeuvent pas de ce genre de pratique. C’est pire que de l’obsolescence programmée. Le produit est déjà obsolète à l’achat vu qu’il est impossible de réaliser la moindre mise à niveau sans passer par une carte SD et sans y passer des heures.

Pour finir, un petit conseil : si vous vous lancez dans la mise à niveau de cette tablette ou d’une tablette équivalente : armez vous de patience… Ma tablette a mis pas moins de 5h30 pour passer à l’Anniversary Update.

Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft (GAFAM) & Cie et confidentialité

Avant-propos : J’avais tout d’abord intitulé ce billet « Windows 10 et la confidentialité ». Cependant, en le rédigeant, je me suis rendu compte qu’il m’est impossible de dissocier les pratiques de Microsoft et celles de nos chères sociétés IT. Pour info, je ne suis ni pro, ni anti GAFAM (Google Apple FaceBook Amazon Microsoft). Je pense, ou plutôt j’espère être pragmatique. Si un service est qualitativement supérieur, je ne m’en prive pas, tout en gardant à l’esprit que toute solution dite gratuite implique nécessairement un revers de la médaille.

Comme beaucoup de blogueur, j’ai décidé de réagir à la sortie de la dernière version de l’OS de Microsoft : Windows 10. Que l’on soit pro ou anti Microsoft, une chose est sûre, cette nouvelle mouture de Windows fait couler beaucoup d’encre. En effet, beaucoup de sites spécialisés et beaucoup de blogueurs s’insurgent contre la politique de confidentialité (ou plutôt de non-confidentialité) de ce nouvel OS.

 

Illustration confidentialité

 

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Chroniques du TER : SNCF, à nous de vous faire préférer le train

J’aurais pu intituler ce billet « SNCF ou comment perdre une demi matinée dans les transports » ou encore « SNCF : c’est quoi ce bordel ? ». Bref, vous l’aurez compris, je suis colère.

 

1. Mise en situation

J’habite une petite ville sympathique située au nord de l’Alsace : Wissembourg. Je travaille dans une grande Eurométropole toute aussi sympathique : Strasbourg. Pour info, d’ordinaire mon trajet domicile – travail dure en moyenne 1h20 (TER + bus). Notre chère SNCF, qui doit penser qu’1h20 de trajet ne suffit pas, nous gratifie parfois (souvent ?) d’un petit bonus. Retour sur ma grande aventure de ce matin.

 

2. SNCF – TER Alsace : L’aventure du rail

7h10 : Départ de mon domicile. 15 minutes de marche pour s’ouvrir l’appétit.

7h25 : J’arrive à la gare SNCF de Wissembourg. Le panneau d’affichage indique que mon train habituel (départ 7h30, arrivée 8h24) est supprimé. Raison invoquée sur le panneau d’affichage : travaux sur la voie. Raison invoquée par le personnel SNCF : panne d’une rame. Raison réelle : on ne saura jamais ! Bon, ce n’est pas trop grave, un car part à la même heure pour Haguenau.

8h25 : Après la visite touristique en car de tous les patelins de l’Outre-Forêt, mes compagnons de route et moi-même arrivons enfin à Haguenau. Le train de 8h22 étant déjà parti, direction le panneau d’affichage pour prendre connaissance des trains suivants. Arrivés devant, nous découvrons que le train prévu à 8h42 (qui ne dessert qu’un arrêt du trajet) est supprimé. Raison invoquée : aucune. Je ronge mon frein. Le train suivant est prévu à 8h49 et dessert toutes les gares du parcours. Youhou !

9h20 : Après la visite touristique de toutes les gares du trajet Haguenau – Strasbourg, notre train arrive enfin aux abords de la gare de Strasbourg. Youpi, nous touchons au but ! Ah… Mais que ce passe-t-il ? Notre train s’arrête en pleine voie. Un message automatique retentit alors dans la rame : « Pour des raisons de problèmes de signalisations, notre train est arrêté en pleine voie pour une durée de 5 minutes environ ». Sachez que la notion du temps de la SNCF n’est pas la même que celle du commun des mortels (5min SNCF = 10 min réelles). Relativité, quand tu nous tiens.

9h30 : Notre train repart.

9h35 : Terre, terre, terre… ça y est, l’Homme a posé un pied sur le quai de la gare de Strasbourg. Un petit pas pour l’Homme, un grand pas pour la SNCF.

9h40 : Bonus : j’arrive à l’arrêt du bus (ligne G pour les connaisseurs)… et le bus s’élance devant moi. Le chauffeur est sympa. Il me sourit et je peux lire sur son visage : « L’heure c’est l’heure mon gars ». NB : si je n’avais pas eu à valider mon titre de transport, c’était bon. Bref, 8 minutes d’attente supplémentaires.

10h00 : Je suis enfin au boulot. La journée peut commencer.  \o/

Bilan de l’opération : 2h45 de trajet ce matin.

 

3. Conclusion

Vous vous en doutez, je ne vous raconte pas tout cela dans le seul but de vous faire découvrir la géographie alsacienne (qui vaut le détour soit dit en passant). Non, si je vous raconte mes péripéties, c’est simplement pour mettre en lumière le fait que la SNCF est incapable de communiquer avec ses voyageurs. Elle n’est  déjà pas capable de communiquer en interne, c’est dire.

Au final, et ce n’est pas faute d’avoir posé la question, on ne saura jamais pourquoi la SNCF a été incapable de nous transporter d’un point A à un point B sans que ce soit le bordel. Il me semble que c’est tout de même leur corps de métier. Je veux bien que la gestion du rail soit compliquée, mais bon : 2 trains supprimés sans aucune explication et sans aucune solution de remplacement… ça fait un peu beaucoup. Heureusement, j’ai la chance d’avoir un métier qui permet une certaine flexibilité dans les horaires. Mais pour ceux qui doivent pointer ? Et puis bon, excusez-moi de le dire ainsi mais j’ai autre chose à « foutre » que de passer mes matinées dans les rames de TER.

Une fois, ça peut arriver. Si j’en suis arrivé à en faire un billet ici, c’est parce qu’il ne se passe pas deux semaines sans qu’il y ait des soucis sur cette ligne. Alors voilà mon coup de gueule du jour : Chère SNCF, tu me les « brises ». Et chaque fois qu’il y a des problèmes, leur vieux slogan raisonne dans ma tête : « SNCF, à nous de vous faire préférer le train ».

Merci SNCF, grâce à toi, le trajet Wissembourg – Strasbourg dure plus longtemps qu’un trajet Strasbourg – Paris !

Il a Free (Mobile), il a tout compris… ou pas !

Petite bafouille « coup de gueule » qui finit tout de même sur une note positive… Oui, parce que le monde est déjà assez négatif comme ça alors positivons.

Il y a deux mois, j’ai quitté mon opérateur historique pour Free ou plutôt sa filiale Free Mobile. Je quittais alors Orange sans regret car je passais de ça :
– Forfait appel et sms/mms illimités + Deezer Premium + 500 Mo de faux internet (pas de tethering) en 3G pour 29,90€
A ça :
– Forfait appel et sms/mms illimités + 20Go de « vrai » internet en 4G pour 15,99 € (oui, j’ai également une Freebox à la maison)

Sur le papier, j’ai envie de dire : BANCO Juanito ! Bon, j’ai perdu l’option Deezer mais je gagne quasi 15€ sur ma facture mensuel.
Oui, sur le papier peut-être. Mais dans la réalité, ce n’est pas tout à fait ça.

La première chose qui m’agace vraiment au plus haut point (pour être honnête : ça me rend même fou) ce sont les déconnexions intempestives. Exemple : je suis tranquille à mon arrêt de bus, je surfe peinard et là : Bam ! « La page que vous essayez d’atteindre n’a pas pu être trouvée (…) » Je regarde donc la petite icône de connectivité et, je vous le donne en mille, elle est vide et barrée.
Donc, si je résume : je n’ai pas bougé, je ne faisais que du surf et malgré tout, la connexion n’est pas stable. Imaginez alors en mobilité (bus, train, etc.).

Alors j’en entends déjà me dire : « ouais mais c’est parce que ton téléphone cherche un réseau 4G donc il déconnecte ». Parlons-en du réseau 4 G de Free. J’ai l’impression que le réseau 4G émet par intermittence. Des fois il émet, souvent non. Bref, le réseau 4G Free Mobile, c’est plutôt un réseau 3,5G.

Je suis quand même relativement déçu de la qualité de leur réseau. Je pourrai très bien revenir à Orange ou un autre, mais Free Mobile se rattrape tout de même sur un point et pas des moindre : le tethering. Franchement, je ne connais aucun autre opérateur qui fournit ce service gratuitement et surtout, avec une « fair-use » de 20Go.