Brouillons oubliés
Comme énoncé dans de précédents billets, la plupart de mes écrits restent longtemps à l’état de brouillon. Quand beaucoup finissent à la corbeille, d’autres se terrent dans un répertoire de mon SSD et finissent par se faire oublier.
Hier, en faisant un peu de ménage dans mes fichiers, je suis tombé sur un répertoire contenant une dizaine de brouillons oubliés. La plupart d’entre eux date des années 2014 et 2015, certains même d’avant l’ouverture de ce blog. Par curiosité, je les ai tous relu. M’est alors venu l’idée de cette courte série de billet que j’ai sobrement intitulé : « Brouillons oubliés ».
Ces billets, bien que périmés ou hors de propos à ce jour, m’ont paru intéressants car on y voit une certaine évolution de mon rapport et de mes usages de l’informatique. Pour ne pas les dénaturer, leurs contenus seront publiés sans retouche, hormis corrections orthographiques nécessaires. Pour les remettre dans leur contexte, ils seront accompagnés d’une introduction et d’une conclusion qui elles, seront actuelles.
Cette expérience d’exhumation de billets m’a fait prendre conscience que je perds beaucoup de matière en supprimant purement et simplement mes écrits quand ils ne me conviennent pas. En effet, même si la plupart d’entre eux ne sont pas forcément satisfaisant, il y a toujours matière à en tirer. Bref, terminé les suppressions de brouillons à la volée.
En 2013 et 2014, j’écrivais parfois simplement pour m’entrainer à écrire, sans ambition de publication. Il m’arrivait donc de rédiger des brouillons juste pour que l’exercice devienne naturel. Un de ces brouillons d’exercice m’a particulièrement touché. Il s’agit d’un billet intime, personnel. Je l’avais complètement oublié mais tout m’est revenu lors de sa relecture. En 2014, lorsque je l’avais écrit avant même l’ouverture de ce blog, il n’était pas envisageable pour moi de le publier. Pourtant, il est très simple, très court, mais il n’y est pas question d’informatique. Aujourd’hui, je ne vois plus d’obstacle à sa publication. Écrire, c’est aussi accepter de quelque peu se dévoiler. Certes, j’ai conscience qu’il sera très peu lu car hors contexte, mais qu’importe. Ce sera d’ailleurs le billet de clôture de la série.
Je ne sais pas si cette série vous plaira mais en tout cas, j’ai adoré retravailler et contextualiser mes anciens écrits. Je vous donne donc rendez-vous jeudi prochain pour le premier billet « Brouillon oublié ».