Autodidaxie : Symfony 4

Il y a 4 mois, je me suis lancé un défi : développer une application avec le framework Symfony 4.

 

Illustration code source

 

J’avais déjà tenté l’expérience un an auparavant mais je m’étais trop vite découragé. Cette fois, je n’ai pas lâché le morceau et je me suis accroché. Quatre mois plus tard : mission presque accomplie ! Ma première application Symfony 4 est développée à 95%.

 

Commencer à développer avec Symfony est assez déstabilisant quand on n’a pas l’habitude de travailler avec un framework. Cependant, si on connait un minimum les principes de la programmation orientée objet, on s’y retrouve assez vite. Non, le plus difficile lorsqu’on se lance dans l’apprentissage d’un framework est, vous vous en doutez, de trouver l’information qui va vous permettre d’avancer lorsqu’on bute sur un concept, un bout de code ou autre.

Heureusement, le plus souvent, les difficultés auxquelles on est confronté ont déjà été traitées par d’autres développeurs. Ma méthode pour monter en compétence (hormis coder, coder et encore coder) est donc avant tout de trouver l’information qui me permettra de progresser. Bref, le plus important : savoir chercher l’information qui permettra de passer les difficultés. Pour ce faire, je m’appuie principalement sur 3 ressources :

 

La documentation officielle

Véritable bible de Symfony, la documentation officielle est très complète. Tous les concepts y sont clairement expliqués et illustrés d’exemples concrets. C’est ma première source d’information. De plus, quasiment tous les exemples traités dans la documentation sont en fait tirés d’une application de démonstration. Ce qui fait qu’en plus d’une documentation fournie qui décortique les arcanes de Symfony, on peut accéder à son pendant dynamique et fonctionnel : le projet Symfony demo.

 

L’application Symfony-demo

Pour comprendre les mécanismes et les manipuler concrètement, je n’hésite pas à tester et lire le code de la démo de Symfony. Si chaque exemple de la documentation semble indépendant, la démo de Symfony illustre sa mise en musique. Bien entendu, cela ne suffit pas car lorsqu’on développe, on se retrouve confronté à des situations qui ne sont pas forcément explicitées ni dans la documentation, ni dans le projet symfony-demo. C’est dans ces cas-là que je n’hésite pas à m’appuyer sur la ressource numéro 1 de tous les développeurs : StackOverflow.

 

StackOverflow

Que j’aime ce site ! Si vous êtes développeur, vous connaissez sans aucun doute StackOverflow. C’est devenu pour moi une ressource primordiale pour le développement. Gros avantage, les pages de StackOverflow sont extrêmement bien référencées par les principaux moteur de recherche que sont Google, Bing ou encore Qwant. Du coup, il est vraiment très rare de ne pas trouver une réponse à sa question lorsqu’on cherche une solution. StackOverflow est simplement indispensable lorsqu’on est en quête d’une solution.

 

Progression

Se former à un Symfony n’est pas forcément aisée mais sincèrement, le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Au départ, j’avais vraiment l’impression de stagner. Pire, j’ai une ou deux fois été à deux doigts de jeter l’éponge, frustré que j’étais de ne pas mieux maîtriser l’outil. Puis petit à petit, j’ai été de plus en plus à l’aise. Mieux que ça, j’ai commencé à vraiment apprécier de travailler avec ce framework. Si bien qu’aujourd’hui, j’ai du mal à repasser sur mes anciens projets. Vous l’aurez compris, à l’usage c’est un plaisir de bosser avec Symfony.

N’allez cependant pas croire que je suis maintenant un expert de Symfony, loin de là. J’apprends au fur et à mesure de mes besoins mais je comprends maintenant son fonctionnement. Du coup, j’ai beaucoup moins de difficulté à trouver une solution quand un problème se pose.

La courbe de progression, bien que relativement longue et jonchée de phase de frustration, est tout de même source d’un magnifique sentiment de : « Yeah, ça fonctionne » et de « Youpi, j’ai compris ». Il me reste encore énormément de chose à apprendre mais c’est vraiment agréable de se sentir monter en compétences. Et puis, comme l’écrivait Philippe Pollet-Villar dans son roman Mondial Nomade :

Dans un voyage ce n’est pas la destination qui compte, mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout.