Télétravail : ma première fois

Télétravail
Vue idéalisée du télétravail 😛

Depuis quelques semaines, mon entreprise s’est ouverte au télétravail. Habitant assez loin de mon lieu de travail, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion. Éviter pas loin de 3 heures de transport dans la journée, ça vend du rêve !

Pour le moment, le quota de jours télétravaillés est relativement faible : 12 jours de télétravail par semestre, 1 journée par semaine maxi. Bref, pour le dire plus simplement : 2 jours de télétravail par mois. C’est peu mais c’est un début donc je ne vais pas me plaindre. 🙂

Le 27 octobre dernier, j’ai télétravaillé pour la première fois. À la fin de cette première journée, j’avais pris soin de consigner mes impressions dans mon OneNote :

Bizarre ! Oui, « bizarre » est bien le mot qui illustre le mieux mon premier ressenti… c’est une sensation « bizarre » que de travailler de chez soi !

Mais commençons par le commencement si je puis dire. Lorsque je me suis assis à mon bureau un peu avant 9 heures, j’ai eu une petite appréhension : arriverai-je à travailler sans mon matériel habituel ? Pour que vous compreniez mieux mon inquiétude, vous devez savoir qu’au bureau je dispose d’un PC fixe équipé d’un Core i7 (7ème génération), de 16 Go de ram et 3 écrans, quand mon vieillissant PC portable ne dispose que de 4 Go de ram sur un petit Core i3 de 3ème génération. Bref, 2 configurations au confort et aux performances bien différents, vous en conviendrez.

En tout honnêteté, à aucun moment je n’ai douté d’arriver à travailler depuis mon domicile, mes inquiétudes portaient exclusivement sur l’aspect matériel et l’espace de travail. Finalement, tout s’est très bien passé. Bien entendu je n’ai pas encore tout à fait pris mes marques mais petit à petit, j’apprivoise ce nouvel environnement de travail.

Concernant mon activité en tant que telle, il ne m’a pas fallu longtemps pour être totalement concentré. Seul dans la maison, sans bruit, sans interruption : j’ai bossé pendant plus de deux heures sans lever la tête et surtout, sans m’en rendre compte. Je me lançais dans une tâche. Je ne levais pas la tête avant de l’avoir terminée. Quel bonheur !

Bien entendu, je me suis arrêté pour la pause déjeuner. D’habitude, je mange chez ma grand-mère le midi. J’arrive chez elle, je mets les pieds sous la table comme on dit, et ne me reste plus qu’à me repaître. Là, surprise : je suis chez moi, seul, et je n’ai rien prévu pour le déjeuner. Je n’avais pas forcément le temps de cuisiner donc je suis parti me chercher de quoi me faire un sandwich. Il faudra tout de même que j’anticipe un peu mieux les repas à l’avenir.

L’après-midi s’est également très bien passé. J’avais peur que les interactions sociales me manquent mais finalement, les quelques appels de l’équipe m’ont suffit. Ça m’a fait plaisir d’avoir mes collègues au téléphone, mais ça m’a fait encore plus plaisir de pouvoir avancer sur les projets sans être interrompu.

À la fin de la journée, j’ai remplis le document obligatoire soumis par le service RH : le suivi de temps. À mon sens, ce document est aussi infantilisant qu’inutile. Je comprends tout à fait que les « managers » aient besoin de savoir ce qui a été fait mais personnellement, je ne pense pas que ce soit la bonne méthode. Tout bêtement : si je ne fous rien, je ne produis rien. N’importe quel chef de projet de base se rendrait compte de mon inactivité. Bref, une belle perte de temps ! Mais qu’importe, si c’est le prix à payer pour pouvoir poursuivre l’aventure, je m’y plierai.

Pour conclure, cette première expérience de télétravail est clairement positive. Certes, j’ai conscience qu’il me faudra un peu de temps et d’adaptation pour être aussi productif sur mon PC portable que sur mon PC de bureau mais je suis confiant. Dans le même ordre d’idée, il me faudra aussi m’approprier totalement ce nouvel espace de travail et l’améliorer au fur et à mesure de mes expériences, mais là encore, je ne doute pas d’y parvenir assez rapidement. 🙂

Crédit photo illustration : unsplash-logoVlad Bagacian

1 commentaire

Quand le télétravail n’occupe qu’une partie réduite du temps de travail (par exemple 1 jours par semaine et on en est loin) on survie bien sans interactions sociales . Tu as de la marge !

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